Parmi les plus grandes inquiétudes des parents, ne pas arriver à faire face aux pleurs de son enfant.

Dès que bébé pleure, l’inquiétude suivie d’un certain énervement peuvent apparaître. Pourtant, ces sentiments d’impuissance sont souvent dictés par la méconnaissance du langage du nourrisson qui n’a d’autres moyens de s’exprimer que par les pleurs. En apprenant à les reconnaître on peut apaiser toute la famille et réapprendre à communiquer !

Les différents types de pleurs

Lorsqu’un bébé se met à pleurer, il faut procéder par élimination. La majorité des crises répond à trois raisons de base : l’enfant a faim, l’enfant a besoin d’être changé, l’enfant est fatigué. Ces états concernent particulièrement les plus petits bébés il faut donc réfléchir aux différentes raisons qui pourraient en être responsables. Pendant le premier trimestre, il ne sert à rien de laisser pleurer le bébé car ceux-ci concernent des besoins vitaux (faim, change, douleur).

Les pleurs sont stridents et deviennent de plus en plus puissants, c’est sans doute qu’il a faim. Il devrait se calmer immédiatement dès qu’il se met à téter.

Si l’enfant a mal (il peut être sujet aux coliques par exemple), ses pleurs seront plus de l’ordre du gémissement : le mieux est de le porter sur le ventre, le bras placé entre ses jambes et le reste du corps reposant sur le bras. On peut également essayer de le faire dormir sur le ventre bien que le pédiatre recommande de le mettre toujours sur le dos. Certains parents ont tenté l’expérience avec succès, cela peut être une solution et les premiers instants vous montreront si vous avez raison ou pas.

Si les pleurs semblent agacés, c’est qu’il est temps de changer la couche ou que le bébé a froid ou chaud, bref qu’il ne se sent pas bien. Il ne faut pas négliger les signes de fatigue (enfant grognon, qui se frotte les yeux…) car en attendant trop, on risque tout simplement de laisser passer le cycle de sommeil et de vivre des heures encore plus difficiles !

Angoisses et fin de journée

Dès 7 mois, les enfants connaissent leurs premières angoisses. En règle générale, les prendre dans les bras et les bercer arrangent les choses. C’est particulièrement vrai en fin de journée.

En effet, les « pleurs de 18h » laissent bien souvent les parents désemparés. Ils ne sont pourtant qu’un moyen de décompresser pour le bébé.  Parler doucement, s’isoler dans un endroit calme, sans télévision ni forte lumière est un bon moyen de faire en sorte que les choses rentrent dans l’ordre

Et lorsque l’on sent que l’on est soi-même au bord de l’implosion, il ne faut pas hésiter à confier son bébé et à prendre l’air un instant, idéal pour calmer tout le monde !