À l’échographie, surprise ! Il n’y a pas un bébé, mais bien deux qui sont en train de se développer dans le ventre de maman.

Avoir des jumeaux, c’est le rêve de nombreux parents, mais aussi une grosse angoisse. En effet, c’est toute la vie qui va être multipliée par deux ! Comment s’y prendre et y a-t-il des erreurs à éviter ?

Jumeaux et allaitement

Est-il possible d’allaiter des jumeaux ? La réponse est évidemment oui ! Depuis quelques années, l’allaitement est à la mode. Beaucoup de parents sont persuadés du bienfait de l’allaitement pour le développement de leurs enfants. Cela dit, il n’y a aucune obligation et on allaite seulement si l’on en a envie, l’enfant n’est pas plus malheureux s’il est élevé au biberon et le lien entre lui et ses parents est tout aussi fort !

Quoi qu’il en soit, pour les jumeaux, la question est plus profonde. Aurais-je assez de lait ? Vais-je avoir la force ? Pourrais-je dormir ou me reposer ? Feront-ils leurs nuits plus tard ? Allaiter des jumeaux est clairement un véritable défi ! On se lance dans l’aventure avec beaucoup de motivation, c’est essentiel. On peut tout à fait tenter l’expérience quelques jours ou quelques semaines et passer à autre chose si c’est trop compliqué. On peut également tirer son lait et le donner au biberon afin que tout le monde participer ! L’idéal est de parler du sujet avec des mères qui allaitent et de pouvoir compter sur le soutien de son ou sa compagne !

Jumeaux et culpabilité

Beaucoup de parents se sentent coupables lorsqu’ils ont un bébé dans les bras de ne pas pouvoir donner autant d’affection à l’autre en même temps. Ils alternent bien sûr, mais restent frustrés à l’idée de ne pas pouvoir s’occuper en permanence des deux enfants de la même façon. Ce sentiment est particulièrement présent au cours des premières semaines, lorsque le bébé a besoin d’être régulièrement porté ou bercé. Au fil des mois, les enfants gagnent en autonomie et sont tout à fait satisfaits de jouer tranquillement ou de rêvasser dans leur transat.

L’erreur à ne pas commettre est de mettre en place très vite des différences. Désigner le « petit », le « plus fragile » entraîne des attitudes qui ne sont pas les mêmes. Bien qu’il ne faille pas perdre de vue que chaque enfant est un individu, qu’il ait ou pas un jumeau, le mieux est de faire le moins de différences possible.

La psychanalyste Claude Halmos a déclaré « les jumeaux courent le danger d’être considérés non pas comme un mais comme un demi ». Aux parents de permettre aux enfants de se développer comme un individu singulier !

Pour l’aider dans cette étape, on va par exemple éviter les prénoms aux sonorités proches, les vêtements identiques, le lit unique. À chacun son espace et sa personnalité pour en faire des frères et sœurs complémentaires !