Comprendre les pleurs des bébés

Que faut-il faire quand le bébé pleure? Dans cette situation, les réactions des parents ne sont pas toutes les mêmes. Si certains souhaitent apprendre à leur bambin d’être autonome dès son plus jeune âge avec l’attente progressive, d’autres ne supportent pas les sanglots de leur enfant et réagissent immédiatement. Jusqu’ici, le tout-petit n’a pas son mot à dire. Mais est-ce qu’il arrive aux parents de savoir ce qu’il en pense ?

Tout ce qui se passe quand bébé pleure

Jusqu’à leur première année, les bébés utilisent un langage particulier pour communiquer avec leur entourage: « les sanglots ». Tout comme les adultes, ils ont aussi besoin d’exprimer leurs émotions, leurs inconforts et leurs désirs. Parfois, ils souhaitent marquer leur présence. Malheureusement, ils ne peuvent pas faire tout cela d’une manière plus explicite et moins angoissante. Pour manifester son ressenti, le tout petit pleure.

Durant ce moment, des phénomènes naturels se déclenchent. Son corps commence à s’échauffer, sa pression artérielle s’accroit progressivement et le battement de son cœur s’accélère de plus en plus. Sur la durée, l’hormone de stress dans son corps va s’accroître, ce qui impacte directement sur le fonctionnement de son système cérébral. C’est pourquoi il est judicieux de consulter un pédiatre au cas où les pleurs persisteraient. Des produits pour les soins des bambins sont disponibles sur les parapharmacies en ligne. Pour trouver les soins adaptés, cliquez ici.

Dans la plupart des cas, le bébé pousse des cris et pleure quand il a besoin d’être rassuré. Après avoir passé des semaines dans le ventre de sa mère, il est tout à fait normal que la découverte d’un nouveau monde l’effraie. Il a constamment envie d’être cajolé et sécurisé par ses parents. Ainsi, cette réaction naturelle ne cache pas forcément des anomalies.

Le réconforter ou le laisser pleurer ?

Cette question est toujours au cœur des débats entre parents. Pour certains, il faut éviter de plier à la volonté et à l’humeur d’un enfant, sans pour autant l’abandonner. La méthode du 5-10-15 est donc une bonne solution afin de le rendre plus indépendant et moins capricieux. Il est ainsi conseillé de faire patienter un bébé qui pleure avant d’intervenir. D’abord 5 minutes, puis 10 minutes et enfin 15 minutes.

D’après ce concept, les bébés en état normal peuvent s’endormir et trouver le calme sans l’aide de personne. Ils ont tout simplement besoin d’un petit coup de pouce pour le savoir. Cependant, si les pleurs dépassent les minutages limites, c’est seulement dans ces moments que les parents doivent intervenir et faire le nécessaire : câliner, vérifier sa couche, etc.

En revanche, les parents qui apprécient l’éducation traditionnelle plus affective préfèrent sacrifier leurs nuits de sommeil pour répondre à chaque fois aux besoins de leur enfant. Ils trouvent que l’indépendance n’est pas encore une priorité à ce stade. De plus, d’après les pédiatres, les bébés âgés de moins de 8 ou 9 mois ne sont pas encore aptes à comprendre le concept du caprice. Si on les laisse pleurer, ils risquent donc de prendre les choses autrement (ex: négligence, abandon, etc.) Dans tous les cas, chaque parent a ses raisons. Pour trouver la meilleure méthode, il convient de trouver un point d’entente entre les deux

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