Hyperemesis gravidarum : qu’est-ce que c’est ?

La Princesse Kate Middleton vient d’annoncer sa troisième grossesse, l’occasion d’évoquer le mal dont elle souffre, l’hyperemesis gravidarum, et qui touche 3 % des femmes enceintes.

De graves nausées

Les nausées de début de grossesse, beaucoup connaissent. Si elles sont désagréables, elles ne sont pas dangereuses et passent rapidement. Malheureusement pour d’autres mamans, cette période se transforme en véritable enfer. 3 % des femmes enceintes souffrent en effet d’une forme plus rare de ce symptôme, l’hyperemesis gravidarum. Dans leur cas, les nausées matinales sont une affection qui peut entraîner une hospitalisation. Les symptômes de l’HD sont simples, mais très handicapants : vomissements et nausées, déshydrations sévère, constipation, déséquilibre des niveaux d’hormones dans l’organisme, perte de poids ainsi que dommages au foie et aux reins. Autant dire que la grossesse commence mal, et que les inquiétudes sont plus nombreuses.

Sur le site du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof), on peut lire que les mamans peuvent « être coupées de tout contact extérieur, dans le calme et le noir »…

En France, une hospitalisation est décidée « lorsque la perte de poids atteint trois kilos et qu’il y a des signes de déshydratation. » explique ainsi le Professeur Pierre Mares, qui travaille au CHU de Nîmes. Il ajoute que « tout rentre généralement dans l’ordre » après le 1er trimestre. »

Dans une étude publiée par le Huffington Post, certains chercheurs se sont penchés sur les origines du mal. Il semblerait ainsi que des facteurs génétiques peuvent favoriser le développent de l’hyperemesis gravidarum. La faim, mais aussi les odeurs, la fatigue, le régime alimentaire voire des compléments alimentaires prénatals seraient également coupables. Il existe heureusement des façons de soulager la femme enceinte, mais les personnes qui souffrent déplore que l’on ne par le pas plus de cette maladie qui en vient à gâcher leur grossesse. Bien qu’elles se déclarent chanceuses d’avoir pu avoir des enfants, les victimes d’HG souhaiteraient mieux faire connaître la maladie et attendent un soutien des autorités compétentes.

 

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