Quand les parents décident d’avoir recours à la garde d’enfant, ils ont droit à de multiples aides financières qui sont, pour la plupart, accordées par la Caisse d’Allocation Familiale.

Le CGM : une aide comprise dans la PAJE

La prestation d’accueil du jeune enfant couvre les dépenses occasionnées par l’arrivée d’un enfant, depuis sa naissance jusqu’à 6 ans. Pour ceux qui l’ignorent donc, dans la PAJE on retrouve la prime de naissance ou d’adoption, la prestation partagée d’éducation et le fameux CMG ou Complément libre choix de mode de garde.

Les conditions pour obtenir un CGM

Les parents qui optent pour une garde d’enfant à domicile ou qui utilisent les services d’une assistante maternelle pourront prétendre à un Complément de libre choix de mode de garde ou CGM sous certaines conditions.

Pour prétendre à cette aide, le ou les parents doivent avoir une activité professionnelle ou à défaut, doivent pouvoir justifier d’une allocation aux adultes handicapés, d’une allocation chômage ou d’insertion, être bénéficiaire du RSA ou encore étudiant.

L’autre condition concerne le volume horaire et le salaire journalier brut de l’assistante ou de la nourrice. La rémunération ne doit pas dépasser 5 fois le montant horaire du SMIC de 54,25 euros (2022) par jour par enfant gardé. Un volume de 16 heures de garde minimum par mois est nécessaire pour y prétendre.

Le CGM : le processus

Le CGM est octroyé par la CAF afin de donner aux particuliers employeurs des facilités financières et matérielles pour employer une nounou et faire garder son enfant. En effet, au-delà de la prise en charge, la Caisse d’Allocation Familiale propose de faciliter les démarches administratives indispensables pour le particulier employeur. Désormais, il est possible de faire la déclaration d’embauche, le calcul et le paiement des cotisations, la rédaction du bulletin de salaire et la déclaration nominative trimestrielle de la nounou, directement en ligne sur la page PAJEMPLOI du site de la CAF.